En réunissant les 13 universités publiques tunisiennes, le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MESRS) et deux autres acteurs très importants tels que l’ANPR et l’IEAQA, le projet DIRASA a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance de la recherche universitaire en Tunisie en promouvant le dialogue et la coopération scientifique entre les acteurs du système national de recherche tunisien. Plus précisément, DIRASA vise à renforcer les capacités de suivi stratégique et de prospective scientifique par l’amélioration des compétences du personnel universitaire, en augmentant la visibilité de la recherche universitaire et en développant les interactions entre la recherche et le socio-économique. En raison de ces objectifs, DIRASA met en avant les nouvelles technologies dans l’enseignement supérieur nécessaires au développement du secteur de l’enseignement supérieur et de ses liens avec la société, à travers la création d’un réseau à l’échelle nationale où les universités, les unités de recherche et laboratoires, les centres de recherche collaborent pour appliquer les produits de recherche dans le contexte local. Trois groupes cibles principaux sont visés par les actions du projet : -Les dirigeants (recteurs, vice-recteurs, responsables d’établissements et de départements, doyens et vice-doyens en charge de la recherche universitaire) des universités tunisiennes ; -Le personnel administratif et académique ainsi que les personnes en charge de la gestion et de l’administration de la recherche, responsables de la gestion opérationnelle de la recherche ; -Enfin, les chercheurs et doctorants, qui bénéficieront des formations proposées par le projet. En plus de ces groupes cibles, des représentants de la société civile (décideurs politiques, autres institutions nationales et locales non partenaires du consortium) participeront activement aux ateliers de coopération encore prévus par le projet.
Qu’est-ce qu’une demande de financement de mobilités ? Une fois l’accréditation obtenue, selon le type de dépôt effectué (mono-bénéficiaire ou multi-bénéficiaires), l’organisme ou le consortium peut demander des financements pour organiser les mobilités de ses apprenants et/ou personnels. Ces demandes de financement interviennent selon les besoins de l’organisme. Elles doivent être en lien avec les objectifs du Plan Erasmus présentés dans l’accréditation et correspondre aux activités éligibles du guide du programme.
Consequatur Sit tem
L’enseignement et la pratique de l’ingénierie, et plus généralement des disciplines STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), sont coûteux, peuvent épuiser des ressources précieuses (matériaux, énergie, etc.) et sont souvent très chronophages (notamment dans la mise en place d’expériences physiques ou les démarches de type essai-erreur). C’est pourquoi la modélisation numérique s’impose progressivement dans de nombreux domaines liés aux STEM, allant de la fiabilité mécanique des ponts à la conception de dispositifs médicaux implantables. La modélisation numérique permet en effet des tests rapides et peu coûteux sans avoir à construire de dispositifs physiques, elle offre des perspectives et une meilleure compréhension des phénomènes, peut être utilisée pour concevoir des produits ou des solutions, et permet aussi l’optimisation de processus. Par ailleurs, pour développer des solutions concrètes et adaptées au monde réel et transformer l’enseignement, la formation technique doit être complétée par une formation entrepreneuriale. Le projet PYTHAGORAS répond à ces besoins en proposant huit modules de formation (en présentiel et en ligne), couvrant des thématiques allant de la modélisation numérique et de la conception jusqu’à l’entrepreneuriat et les compétences en affaires. Ces modules sont autonomes et peuvent être intégrés pour actualiser et moderniser des cursus existants. Les formations seront appliquées à des problématiques réelles, à travers trois études de cas prévues en Égypte et en Tunisie, les étudiants devant présenter un business case basé sur les solutions qu’ils auront développées. La formation cible la prochaine génération d’innovateurs : étudiants de niveau licence et master, jeunes professionnels (objectif : plus de 200 participants), ainsi que des enseignants qui formeront les futurs étudiants (objectif : 20 formateurs). Les activités comprendront également la création de laboratoires interconnectés et l’implication du marché du travail.